Dans une métropole nord-américaine, le corps atrocement mutilé d’un homme est découvert dans la cour arrière d’une épicerie de quartier. Ce meurtre est de toute évidence l’œuvre d’un désaxé. Trois autres assassinats, tous plus violents les uns que les autres, s’enchaîneront dans un temps record. Aucune femme n’est touchée, uniquement des hommes. Toutes les victimes sont assassinées selon des modes opératoires reposant sur des mises en scène grand-guignolesques. Il n’en faut pas plus pour que le mot serial killer soit lâché.
Sepp Ganser, enquêteur chevronné à la criminelle, est temporairement emprunté à son coéquipier Gabriel Sykes afin de faire équipe avec Hélène Laffont, une psychologue judiciaire émérite. L’hypothèse qu’avance cette dernière repose sur la théorie saugrenue que les « victimes » sont elles-mêmes des tueurs en série. Des tueurs qu’on aurait initiés à leur propre médecine.
Les primaires battant leur plein, Ganser est conscient qu’il ne peut se dérober aux exigences politiques. Les deux protagonistes, que tout sépare, acceptent de faire un compromis : trois semaines ensemble. Passé ce délai, si rien n’est résolu, Ganser retourne à ses vieilles habitudes. Mais la réalité est à mille lieues de tout ce qu’ils pourraient imaginer. Leur ville est l’hôte d’une convention. Une Konvention s’écrivant avec un K, comme dans serial killers. Une Konvention devant se tenir sur cinq jours. Cinq jours durant lesquels tout est permis, même l’inimaginable. Même la possibilité qu’un des participants à cette Konvention soit un tueur de tueurs.
Et même la possibilité qu’ils soient eux-mêmes conviés à cette Konvention…
* * *